l’Arrondissement de Yaoundé III compte plus de 170 institutions d’enseignement, maternel, primaire et secondaire,
l’Arrondissement de Yaoundé III compte plus de 170 institutions d’enseignement, maternel, primaire et secondaire, pour une clientèle d’environ 70 000 élèves. Les infrastructures sont généralement en bon état. Au plan de la formation technique, les qualifications du personnel enseignant sont déficientes, la capacité d’accueil est largement insuffisante, mais couvre la majorité des métiers. Le nombre d’étudiants est évalué à 36 000.
La fréquentation scolaire des jeunes entre 6-14 ans se situe autour de 98% et dans la même proportion les plus de 15 ans, ont au moins le niveau d’instruction primaire dont 30% ont fait l’enseignement supérieur.
La carte scolaire de l’enseignement maternel et primaire fait état d’une légère croissance avec un total de 36 429 élèves. À 36,5 le ratio élèves/professeurs est élevé. Les vieilles bâtisses coloniales de l’école publique du centre administratif ont subi une cure de jouvence et d’une manière générale, les écoles sont en bon état à l’exception du groupe scolaire de Biyen-Assi dont les infrastructures laissent encore à désirer.
Traditionnellement, le système scolaire, les écoles supérieures et universités préparaient les jeunes au service public. La crise, accompagnée de la contraction des structures étatiques, a changé la donne sans pour autant que le système éducatif ne s’adapte. Cette situation a créé une classe nombreuse de gens hautement scolarisés, qui ne trouvent pas d’emploi dans leur champ d’études. Parallèlement, on assiste à une pénurie de gens qualifiés dans les divers métiers de niveau technique. On en tient pour preuve, l’obligation d’importer de la main d’œuvre spécialisée pour des grands travaux. Le secteur technique, qui accueille 17% des jeunes du secondaire, commence à être valorisé mais coûte cher. Dans certains métiers en haute demande, le système public à Yaoundé III, réussit à accueillir, environ 1 candidat sur 10, faute d’équipement et d’enseignants qualifiés. Une grande quantité de jeunes, se retrouve dans des organisations commerciales qui offrent souvent des formations de piètre qualité, à des coûts élevés. Le système scolaire conventionnel ne réussit pas, non plus, à récupérer un nombre important de jeunes, qui décrochent prématurément, sans aucune préparation ou qualification pour le marché du travail. On retrouve nombre de ces jeunes souvent désœuvrés, dans les quartiers populeux, proies faciles à la délinquance.
Le réseau est en général en bon état, mais souffre de carences importantes, dans la sécurisation des lieux, l’approvisionnement en eau potable, la disponibilité d’aires de jeu, les équipements. Certains établissements, tel le Lycée de Afanoyoa, à titre d’exemple, manquent de salles de classe mais possèdent des espaces suffisants pour leur développement.
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