D’une façon générale, tout représentant du peuple à l’Assemblée Nationale volontaire devrait parvenir à accomplir ses missions classiques que sont le vote des lois et le contrôle de l’activité gouvernementale. Soucieux d’assumer pleinement ses fonctions, ce dernier ne peut inéluctablement que soumettre aux autorités compétentes les doléances et autres attentes du peuple tout en finançant à titre symbolique les microprojets dont le caractère modique de l’enveloppe est notoire. Les difficultés découlent du dévoiement de ces missions dans notre société.
En effet, une perception commune fait du député un assistant social doté des ressources inépuisables aux fins de satisfaire les multiples besoins des populations.
Il faut avouer que je n’échappe pas à cette évidence. Raison pour la quelle en plus des huit millions destinés au financement des microprojets parlementaires chaque année, le devoir de proximité m’impose la recherche des ressources supplémentaires par un déploiement quotidien à travers des actions de lobbyings, de partenariats et intercessions diverses, pour répondre autant que possible aux attentes des populations.
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