Près de 300 policiers à la retraite et des civils sont appelés, de façon ponctuelle, à prêter main forte aux équipes mobiles.
Près de 300 policiers à la retraite et des civils sont appelés, de façon ponctuelle, à prêter main forte aux équipes mobiles.
Le temps presse. Il ne reste en effet que trois mois avant la fin de la mesure présidentielle instituant la gratuité de la carte nationale d’identité. C’est pour cela qu’à la Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN), il est question de mettre les bouchées doubles pour assurer le succès de cette opération. Et cela passe par le recrutement, en ce moment, de près de 300 agents de police à la retraite, mais aussi des civils, afin d’appuyer le travail des équipes mobiles déployées spécialement pour l’identification des usagers. La phase de présélection a ainsi permis d’éliminer ceux qui ne répondaient pas aux critères physiques et moraux exigés. Les listes définitives sont attendues dans les prochains jours, avant le déploiement effectif de ces équipes sur le terrain jusqu’au 31 août prochain. « Ces personnels viennent en appui des agents déjà sur le terrain. L’objectif étant d’accélérer au maximum les procédures d’identification mais aussi de fabrication des cartes d’identité », explique une source à la DGSN.
Les zones retirées sont prioritaires, puisqu’il est question d’aller vers les populations qui ne peuvent pas toujours se déplacer. Ces recrutements, ponctuel il faut le préciser, interviennent dans le cadre du dispositif spécial annoncé par le DGSN, Martin Mbarga Nguelé. Ce dernier a en effet annoncé par voie de communiqué, « le renforcement des équipes de travail dans les postes d’identification ainsi que dans les centres d’authentification et les structures de production ». D’autres mesures ont été annoncées, afin de faciliter le processus d’identification décidé par le chef de l’Etat.
Il s’agit notamment du déploiement des équipes mobiles d’identification chargées chacune de couvrir au moins un département du territoire national et l’amélioration du fonctionnement des 350 postes d’identification fixes existants sur l’ensemble du territoire national. La réouverture des postes d’identification jusqu’alors fermés et éventuellement la création des nouveaux postes d’identification au gré des besoins exprimés sont également envisagées. Pour rappel, la mesure de gratuité intervient après la prorogation, le 27 avril dernier, de la mesure présidentielle fixant les frais d’établissement de la CNI à 2800 F, prise en début d’année. Il s’agissait de permettre à tous ceux qui n’avaient pas pu se faire établir la carte avant la date butoir du 30 avril 2011, de le faire d’ici au 31 août de l’année en cours.
Source: Cameroon Tribune du 30 Mai 2011
Un article de Josiane Matia
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