Formulée à l’adresse du Ministre d’Etat chargé de l’Administration
Territoriale et de la Décentralisation sur les chefferies traditionnelles.
Monsieur le Ministre d’Etat,
Lors de la tournée récente effectuée dans ma circonscription électorale, les chefs traditionnels m’ont exprimé leurs préoccupations s’agissant de l’avenir et du rôle de leur institution dans un Etat du Cameroun moderne, démocratique, unitaire et décentralisé.
Formulée à l’adresse du Ministre d’Etat chargé de l’Administration
Territoriale et de la Décentralisation sur les chefferies traditionnelles.
Monsieur le Ministre d’Etat,
Lors de la tournée récente effectuée dans ma circonscription électorale, les chefs traditionnels m’ont exprimé leurs préoccupations s’agissant de l’avenir et du rôle de leur institution dans un Etat du Cameroun moderne, démocratique, unitaire et décentralisé.
De manière plus concrète, les chefs traditionnels s’interrogent sur :
1- Le rôle et la place qui leur soit réservés dans le processus de décentralisation en cours et qui semble ne pas les inclure à quelque niveau que ce soit.
2 – La réforme toujours annoncée de la chefferie traditionnelle au Cameroun.
En effet cette réforme tant souhaitée permettra t’elle de revaloriser cette institution, actuellement placée sous la coupe de l’Administration en ce qui concerne notamment le mode de désignation des chefs et les limites territoriales des chefferies calquées artificiellement sur celles des unités administratives. Autrement dit, cette réforme pourra-t-elle aboutir à une redéfinition des limites des chefferies essentiellement sur une base socio-culturelle et non administrative?
En outre, cette réforme va-t-elle mettre fin au bicéphalisme actuel entre les chefs traditionnels de 3e degré et les chefs de bloc dont certains jouissent des attributs et prérogatives a eux conférés par certaines autorités administratives ?
Excellence monsieur le Ministre d’Etat, vous qui êtes en charge à la fois de la décentralisation, de l’administration territoriale et donc des chefferies traditionnelles, pouvez — vous nous apporter un éclairage sur cette question ?
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