En ouvrant la session lundi au palais des verres de Ngoa Ekéllé, Cavayé Yeguié Djibril s’est employé à montrer les avantages du nouveau cadrage budgétaire. Le président de l’Assemblée Nationale s’exprimait devant l’ensemble de la chambre et l’équipe gouvernementale au complet.
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La classe dirigeante du pays nourrit de grandes attentes vis à vis de ce pan de la reforme budgétaire au Cameroun. On devrait au cours de cette année budgétaire, sortir de l’expérience des chantiers interrompus à cause de l’annualité des engagements.
Ainsi, Tout au long de cette année législative 2012, les députés ont été initiés à la maitrise de cette reforme. Des séminaires ont été organisés à l’intention des membres de la commission des finances et du budget ainsi qu’au sein de la chambre entière.
Cette innovation était au cœur du dernier conseil de cabinet. Le 31 octobre dernier devant les autres membres du gouvernement réunis à l’Immeuble Etoile, le ministre des finances avait révélé que dans la perspective de l’examen de la loi des finances, 144 programmes avaient déjà été validés par le comité interministériel chargé de l’examen de ces programmes. D’après Alamine Ousmane Mey, chaque programme a été décliné en actions, objectifs et indicateurs. Il précisait également que chaque ministère a été doté d’un projet de performance annuel qui sera examiné par le parlement avant l’octroi de moyens.
Dans les faits, les ressources des administrations sont rangées en autorisations d’engagement pluriannuelles et en crédits de paiement annualisés. Les crédits annuels peuvent être reportés d’un exercice à l’autre dans certaines conditions. Au cours de la même rencontre, le ministre de l’économie indiqué que les autorisations d’engagement pour les investissements publics seront valables pour trois ans.. En 2013, les dépenses d’investissement vont constituer 29,6% du budget de l’Etat.
Dans les couloirs de l’hémicycle lundi, en fin d’après midi, les élus du peuple ne parlaient que de cette reforme. Ils évoquent surtout le renforcement du rôle du parlement dans le contrôle de certaines actions du gouvernement. On parle de la désignation des rapporteurs pour suivre de prèt certains pans de l’action de l’exécutif.
Le discours complet du Président de l’Assemblée Nationale. {phocadownload view=file|id=66|target=b}
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