Zone Rurale

Malgré sa localisation en plein centre ville, la circonscription de yaoundé 3 reste a prédominance une zone  rurale.

Malgré sa localisation en plein centre ville, la circonscription de yaoundé 3 reste a prédominance une zone  rurale.

L’agriculture est la principale activité économique du Cameroun. Elle représente 45,2 % du PIB et occupe 70% de la main d’œuvre, selon des données estimées pour 2006. Selon les représentants du Ministère de l’Agriculture, le Cameroun n’exploite que 1 800 000, des 8 000 000 d’hectares de terres arables, donc un large potentiel inexploité. L’agriculture est très importante également dans l’économie de Yaoundé III, dont une grande part du territoire est en zone rurale.  Elle fait face toutefois à des problèmes majeurs. L’agriculture vivrière et maraîchère est artisanale et vise une production de survivance. Les coûts des intrants sont élevés.  Les terres sont fertiles mais difficiles à aménager compte tenu qu’elles se situent en zones forestières et souvent accidentées.  Les méthodes et l’outillage de production sont artisanaux et les produits ne répondent souvent pas aux exigences modernes.

On utilise peu les méthodes d’enrichissement des sols ou des pesticides pour accroître le rendement. Plusieurs villages agricoles sont enclavés, ce qui rend difficile l’accès aux marchés et cause des pertes importantes de production.

Par ailleurs, d’énormes surfaces sont sous le contrôle de grands propriétaires fonciers, généralement pour fin de spéculation et non mises en valeur.

Les bas fonds, qui contiennent un potentiel important de terres fertiles, propriété de l’État, ne sont pas délimités font l’objet d’installations sans droit, et ne sont pas mis en valeur.

Certaines filières à haut potentiel, telles la production piscicole du poulet et du porc, demeurent artisanales faute de moyens et d’organisation.  Les jeunes quittent les villages, ce qui compromet la relève. Le regroupement des paysans en GIC n’a pas encore amélioré l’accès au microcrédit. Bref, l’agriculture et l’élevage ne joue pas, à ce jour, le rôle de déclencheur du développement économique local qu’elle devrait jouer.

Les populations ont besoin d’assistance, d’encadrement, de formation, d’aide financière particulièrement au niveau des intrants.