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Former plus et mieux dans le domaine du Droit International des Droits de l’Homme : l’un des combats de l’Honorable Vincent de Paul EMAH ETOUNDI

La Fondation René Cassin-Institut international des droits de l’homme, en partenariat avec le Centre des Nations Unies pour la Démocratie et les Droits de l’homme en Afrique Centrale (CNUDHD-AC), l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC), le Ministère des Relations extérieures (MINREX) l’Ambassade de France au Cameroun, et lEcole Citoyenne et Politique de Yaoundé (ECPY) dont le Président du Bureau Exécutif est l’Honorable Vincent de Paul EMAH ETOUNDI, ont conjointement organisé une session de formation thématique en droit international des droits de l’homme sur le thème : « Droit des réfugiés et Droit International des Droits de l’H.omme », du 25 avril au 2 mai 2022.

L’objectif  cette session de Yaoundé était d’offrir à un public francophone issu, entre autres, de la famille judiciaire, des Organisations des Droits de l’Homme et des forces de l’ordre, aux officiels gouvernementaux, un accès à un enseignement d’excellence dans le domaine du Droit International des Droits de l’Homme et de contribuer à la promotion de ce dernier dans le cadre notamment des institutions nationales des Etats et de leurs juridictions. Ce programme de formation vise à renforcer chez les participants une compréhension commune tant des nouveaux défis qui affectent la protection internationale des Droits de l’Homme, que des actions qui permettent un renforcement des mécanismes de protection en faveur de ceux-ci.

Ainsi, ce projet contribue au renforcement de l’Etat de droit en Afrique. En effet, le renforcement des réflexes juridiques et de la connaissance des instruments juridiques internationaux permet une meilleure connaissance et une meilleure appropriation des droits de l’homme par les groupes ciblés, condition indispensable à la pleine jouissance de ces Droits par tous. Il s’agira, en outre, de :

  • Promouvoir, par l’enseignement et la recherche, une société internationale fondée sur le respect des droits de l’homme ;
  • Renforcer les contacts et échanges d’information inter-réseau entre les autorités judiciaires et administratives et les professions juridiques en vue d’une meilleure compréhension mutuelle ; · Promouvoir le Droit International Pénal (DIP) et le Droit International Humanitaire ainsi que les procédures qui y sont attachées auprès des officiels gouvernementaux et permettre des échanges de vues entre la société civile et les autorités locales ;
  • Contribuer à prévenir les atteintes aux droits de l’homme et à promouvoir le dialogue interculturel et la tolérance ;
  • Former aux techniques de prévention des violations de masse des droits fondamentaux.

Il est à noter que, l’idée d’organiser une session de formation en Droit International des Droits de l’Homme est née du besoin croissant de satisfaire une demande locale, au regard de l’intérêt que les praticiens du domaine ne cessent de faire montre et des difficultés qu’ils rencontrent pour faire le déplacement sur Strasbourg, afin de suivre la même formation.

Cet intérêt s’explique d’une part par le constat que l’Afrique en général et le Cameroun en particulier fait partie des zones de la planète où l’on bafoue le plus les droits humains et où la dignité humaine est le moins respectée. D’autre part, le manque d’enseignement en matière de droit de l’homme en Afrique est d’autant plus inquiétant qu’il met en péril la protection, la défense et la promotion des libertés et des droits fondamentaux inhérents à la personne humaine.

Le renforcement de capacités dans le domaine des droits de l’homme n’est toujours pas une tâche facile en Afrique. Le chemin est très souvent parsemé d’embuches au point que la promotion et la protection des droits de l’homme et son enseignement deviennent un luxe exclusivement réservé aux pays du Nord. C’est pour faire face à cette faiblesse structurelle que les partenaires du projet ont souhaités offrir aux militants des droits de l’homme venant des quatre coins d’Afrique l’accès à une formation d’excellence.

La première édition de la session de formation de Yaoundé a été organisée en avril 2016. Dès la deuxième édition en avril 2017, il a été décidé de thématiser la session de formation autour d’un thème qui changera chaque année afin d’enrichir l’offre de formation et de s’assurer que celle-ci répondra bien de manière pertinente aux attentes des professionnels dans la sous-région. Il est à noter que cette session a été suspendue en 2020 et 2021 en raison de la crise sanitaire mondiale (Covid19).

Cette 5 ème édition de la session s’est articulée autour d’une série de cours fondamentaux portant sur le système universel de protection des Droits de l’homme, le système africain de protection des droits de l’homme, le droit international humanitaire et le Droit international pénal. Des cours portant plus spécifiquement sur le droit des réfugiés viendront compléter le programme ainsi que des séminaires cas pratiques.
Cette formation s’adresse aux personnes dont l’activité professionnelle ou de recherche est en lien avec la promotion et la protection des droits de l’homme et/ou du Droit des réfugiés, en particulier les Représentants des autorités locales et centrales, les avocats et magistrats, les professeurs, doctorants et chercheurs, ou les membres des organisations intergouvernementales et non-gouvernementales, acteurs de la société civile.

A l’issue de la formation, un certificat de réussite a été délivré aux participants ayant réussi un test de connaissance obligatoire comprenant des questions à choix multiple. Une attestation de présence a été remise aux participants qui ont échoué à ce test.

Par Thérèse NGO MOUNE

2022-06-20T15:51:35+00:00

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